Essai Berlingo Van électrique, 5 choses à retenir

Essai du Berlingo Van électrique, la nouvelle fourgonnette Citroen avec sa motorisation sans émission de CO2 à sa gamme avec l'arrivée du e Berlingo qui partage plein de choses avec ses frères mais pas tout. La marque aux chevrons affiche ses différences.

Dans la trio de l'ex groupe PSA désormais partie intégrante de Stellantis, le Berlingo électrique se différencie déjà par un style affirmé. Volume de chargement, équipement et moteur électrique de 136 chevaux, que retenir si vous n'avez pas le temps de tout lire ?

Même volume mais charge utile moindre

Que vous choisissiez une motorisation thermique ou électrique, l'espace à bord est rigoureusement le même. Si vous aviez un aménagement dans votre précédent Berlingo diesel de 2019, vous pourrez le mettre dans ce e Berlingo tout neuf pour aller sur vos chantiers en centre vile ZFE. L'un et l'autre sont disponibles dans deux longueurs, M et XL, et d'une seule hauteur. 35 cm séparent le Berlingo long du court avec un porte-à-faux plus petit et par conséquent 0,6 m3. Le Berlingo court de cet essai affiche 3,3 m³ de volume utile contre 3,9 pour le XL. En longueur utile, on a notre M (le court) à 1,81 m ou le XL (le long) à 2,16 m. Les dimensions sont les mêmes que dans le diesel mais pas la charge utile puisqu'elle est réduite de 200 kg pour passer à 800 kg avec celui-ci.

Le volant pour se différencier

A bord, il faut reconnaitre que les intérieurs des Opel Combo et Citroën Berlingo ne se distinguent que par le volant. Citroen apporte son volant qu'on connait à bord de voitures particulières, d'ailleurs ce Berlingo Van est aussi décliné en VP, ceci explique cela. Bonne prise en mains et multifonctions sont au rendez-vous lors de cet essai avec un design qu'on reconnait. Le reste est identique avec notamment l'afficheur tête haute qui empêche de mettre un vide poche ou tout au moins un espace derrière le volant pour poser des choses. Quelques petits rangements supplémentaires auraient été agréables pour un quotidien actif.

Des chevrons qui découpent le capot

La plus grande différence sur le style est à mettre au crédit de la face avant totalement différente des autres dans le groupe Stellantis. Profil et arrière de la carrosserie sont identiques aux trois mais pas l'avant de notre Citroën puisque bouclier, calandre mais aussi la découpe sur l'avant du capot sont propres à notre petit utilitaire Citroën. L'avant est unique. Les chevrons sont largement mis en exergue par le design de cette calandre avec ce logo chromé qu'on retrouve toutefois sur le diesel comme sur notre Berlingo électrique.

Aides à la conduite pléthoriques

Comme à bord de tous les autres Berlingo, en dehors des cadrans du tableau de bord digital spécifiques à ce moteur électrique, on profite de nombreuses aides électroniques à la conduite. Pour la sécurité avec l'aide au maintien dans la voie ou encore l'alerte de dépassement de la limitation de vitesse. Ce sont des exemples, tout ce qu'on trouve dans un VP est dans notre VU. On peut opter pour le rétroviseur central électronique, ça c'est vraiment top quand on a aucune visibilité arrière. Pour ceux qui transportent des matériaux notamment ou de l'outillage lourd, le Citroen Berlingo électrique est équipé d'un indicateur de surcharge pour savoir si on l'est. C'est toujours pratique.

3 modes de conduite + 1 = 6

Si on n'a pas de boîte de vitesses avec cette transmission, on a à notre disposition 3 modes de conduite à choisir avec les petits boutons sur la console centrale. Eco qui répond vraiment doucement, Normal qu'on utilise le plus souvent parce qu'il est finalement normal tout simplement et le mode Power super réactif qui est le seul a offrir les 136cv et 260 Nm de couple. L'Eco se contente de 82 chevaux et le Normal de 109 chevaux. Ceux-ci restent suffisants pour suivre le trafic, c'est le mode sur lequel le Berlingo démarre quand on met le contact et il va très bien. Et + 1 mode qui font 6 parce qu'il y a un mode B qu'on peut activer quand on veut et qui apporte un frein moteur important lorsqu'on lève le pied. C'est très significatif, impossible de ne pas le remarquer, ça change la conduite et c'est très agréable en ville de ne quasiment plus toucher le frein. On peut s'en passer, mais c'est à essayer.

Pour en savoir plus, je vos invite à retrouver notre essai du Berlingo électrique dans notre rubrique essais avec d'autres utilitaires Citroën.

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