Essai Fiat Ducato 2.3 multijet2 180 ch
Ce fourgon en dimension L2H2 est animé par le moteur Euro6 qui était en vigueur sur le modèle 2017. Cet essai du Fiat Ducato 2.3 Multijet2 de 180 chevaux était le modèle le plus puissant de la gamme dans la dimension la plus répandue chez les professionne
C'était juste avant l'arrivée de la nouvelle génération mais c'est toujours intéressant de revoir un modèle qui est largement présent en occasion.
Un fourgon fonctionnel avant tout
A bord, à part la qualité de préhension du volant, rien ne change avec le changement de génération. Les rangements du côté du passager sont assez grands et on apprécie d'en avoir un un au centre pas loin du conducteur ainsi que des prises USB et 12V pour brancher ses appareils électroniques. Le tableau de bord est complet et lisible en dehors de l'affichage de l'écran qui ne l'est pas au premier coup d'oeil, ça demande un peu d'habitude. L'écran vraiment trop petit, c'est celui en haut de la console centrale. On ne profite pas de l'espace de cette grande planche de bord pour avoir un écran plus grand et surtout plus pratique avec toutes les informations qu'on peut afficher. C'est dommage.
L'assise est bonne, on est bien installé et parfaitement calé dans les virages. Le volant a pris un coup de vieux par rapport aux nouvelles générations de fourgons alors on a davantage l'impression d'être dans un camion que dans un modèle plus récent. Cela n'enlève rien à la qualité de la sellerie, c'est une question de position d'assise et de préhension du volant donc de sensation de conduite. Ce qu'on regrette, c'est que la tablette du siège central soit si petite et reculée dans son emplacement. Dans le Ducato, ce n'est pas le dossier qui s'abaisse mais une partie du dossier avec le siège qui reste en place. Forcément, c'est moins grand que le dossier en entier. La tablette est là, mais elle n'est pas aussi fonctionnelle qu'espéré.
Un puissant moteur avec une boîte manuelle
D'habitude on part avec une charge, mais pour cet essai du Fiat Ducato, il était malheureusement vide. En l'absence de charge, les suspensions sont bien évidemment fermes et le moteur n'a que peu d'effort à produire alors que ce moteur ne manque pas d'énergie. Avec la boîte manuelle sur le premier rapport, il est difficile de démarrer en douceur comme on l'a constaté lors de cet essai. C'est une bête de somme qu'il faut charger. Pièces montées, compositions florales, porcelaine de Limoge et autres choses du genre demandent d'avoir le pied léger. Ce moteur est dédié aux grosses charges ou pour de longs trajets pour rouler sur le couple. Dans ce cas, sans doute qu'un L3 sera plus approprié que notre L2.
Ce moteur 2,3 litres est très dynamique mais un peu bruyant par contre il est agréable à rouler avec une disponibilité sans faille. Il ne risque pas d'être aussi discret que le Ducato GNV qui fonctionne au gaz naturel. C'est surprenant et à regarder avant d'acheter. Toutefois, associé à la boîte manuelle qu'on retrouve dans le Ducato de la génération suivante, ce bloc a de solides arguments et devrait se satisfaire de toutes les besognes.
Bilan essai Fiat Ducato 2.3 multijet2 180 ch
Ce galop d'essai était l'occasion de prendre en mains cette motorisation en comparaison avec la nouvelle génération de Ducato avec la boîte automatique à 9 rapports. La puissance disponible réclame quelques précautions pour démarrer en douceur si vous transportez des charges fragiles. Sans doute qu'un peu moins de puissance sera mieux dans la plupart des cas. Aucune boîte automatique n'était disponible sur cette génération de Ducato, seulement une boîte robotisée. Ce modèle n'est pas totalement dépassé puisque la nouvelle génération a surtout changé de motorisation et de transmission. Volume de chargement, agrément de conduite, équipement, etc. ce Fiat Ducato est toujours dans la course pour bien des usages même en étant en occasion maintenant.