Essai Opel Vivaro fourgon 177 ch
En changeant de plateforme commune, on change radicalement d'univers pour cet essai de l'Opel Vivaro 2019, c'est un tout nouveau fourgon qu'on prend en mains pour ce test. On part ici avec le plus puissant moteur couplé à une boîte automatique 8 rapports.
Dans le précédent essai du Vivaro en cabine approfondie, on avait le moteur 122 chevaux très polyvalent avec une boîte manuelle à 6 rapports. Cet fois-ci, on prend le volant pour l'essai du Vivaro fourgon avec sa motorisation de 177 chevaux et une boîte automatique de à double embrayage à 8 rapports, la boîte EAT8 qu'on trouve sur les Peugeot et Citroën. De plus, nous sommes en présence de la plus longues des carrosseries disponibles, la L ou L3 selon les nomenclatures.
Opel Vivaro 2029, révolution du Blitz
C'est une vraie révolution pour cette camionnette puisque tout change en partageant sa plateforme avec le Peugeot Expert et le Citroën Jumpy. Notre Opel Vivaro est maintenant proposé en 3 longueurs et fort d'une charge utile augmentée de 200 kg et une capacité de remorquage de 500 kg supplémentaires pour atteindre 2500 kg. Heureusement, la hauteur totale reste sous les 1,9 m pour accéder aux parkings facilement ou à la classe auto des péages. Avec cette grande longueur, le seuil de chargement du L3 est un peu plus élevé que celui du L2 (+56 mm). On gagne avec cette nouvelle génération, le système IntelliGrip qui optimise la motricité sur les terrains meubles comme la boue sur les chantiers ou la neige en montagne. On peut même avoir un châssis rehaussé et protégé si vous roulez dans des zones accidentées. Si vous êtes propriétaire de la précédente génération vous ne reconnaitrez pas ce nouveau Vivaro.
Puissance et boîte automatique
Avec une puissance de 177 chevaux, il y en a bien trop pour transporter nos 250 kg de charge dans cette longue camionnette. Deux euro-palettes rentrent facilement dans cette camionnette en longueur L3 ou L même s'il y en a qu'une sur nos photos. La puissance de ce moteur offre un excellent agrément de conduite puisqu'il n'est jamais utile de forcer. Le moteur de 2 litres de 177 chevaux et 400 Nm de couple pourrait nous faire craindre de nombreux à-coups mais ce n'est pas le cas avec la boîte automatique à double embrayage qui gère parfaitement la puissance lors de cet essai du Vivaro. Les rapports s'enchainent en douceur tant que la conduite l'est évidemment.
Si on tire vraiment les rapports, le passage au rapport du dessus est moins discret mais ça ne présente pas trop d'intérêt au quotidien. Dans la plupart des usages, c'est très agréable à la montée comme à la descente des rapports ce qui permet de transporter sa marchandise sans la brutaliser. Si ce sont des sacs de ciments, ce n'est pas un problème, mais pour un traiteur c'est plus important d'arrivée avec une pièce montée... montée justement. Pour ceux qui roulent dans le relief, le mode manuel de l'Opel Vivaro permet de choisir un rapport et de s'y tenir pour les montées ou les descentes importantes.
Ergonomie soignée et électronique en abondance
La carrosserie change, le moteur et la boîte changent aussi, mais l'intérieur n'est pas oublié dans cette grosse révolution puisque le poste de conduite est nouveau et que de nombreuses aides à la conduite ont fait leur apparition. Par exemple, on peut ouvrir les portes latérales en passant le pied sous le Vivaro ce qui évite de devoir déposer un carton qu'on aurait dans les mains, ou qu'on se présente avec une pièce montée à livrer aux mariés par exemple. Pour les chantiers boueux, on évoquait la possibilité d'avoir le système IntelliGrip pour rouler plus facilement sur ces surfaces glissantes sans pour autant recourir à une transformation 4x4 Dangel. En complément notre Opel Vivaro a le régulateur adaptatif, l'assistance au maintien dans la voie qui nous alerte sans corriger, la reconnaissance des panneaux, l'alerte anti collision, l'alerte de somnolence, le freinage d'urgence, etc.
Toutes ces aides accentuent la sécurité de ceux qui passent des heures au volant de leur VU. On apprécie aussi l'ergonomie du poste de conduite qui est très réussie. On est au volant d'un utilitaire comme on serait derrière celui d'un SUV. On est dans l'univers des VP plutôt que dans celui des VU. La prise en mains du volant est parfaite, la lisibilité du tableau de bord aussi, tout comme celle de l'écran de la console centrale placé à bonne hauteur et légèrement orienté. Dans le Vivaro qu'on a pour cet essai, il y a même un affichage tête haute. On regrette la justesse de l'espace réservé au smartphone lorsqu'on le connecte pour utiliser Apple CarPlay ou Android Auto. La sellerie procure un bon maintien et une position confortable pour y passer de nombreuses heures.
Bilan essai Opel Vivaro fourgon 177 ch
Cette 3e génération de l'Opel Vivaro change radicalement tant en dimension, qu'en motorisation, qu'en équipements. On a fait cet essai dans la plus grande longueur disponible avec un important porte-à-faux mais deux carrosseries sont proposées si une telle dimension n'est pas utile à votre activité d'autant qu'on dépasse des places de parkings avec celui-ci. La puissance de cette motorisation permet de rouler en sécurité dans toutes les circonstances de chargement, mais on apprécie surtout la douceur des changements de rapports de cette boîte automatique à double embrayage à 8 rapports. C'est parfait pour les marchandises fragiles ou rouler en ville sereinement tout simplement. Cette nouvelle génération s'accompagne de nombreuses aides électroniques comme IntelliGrip pour rouler dans la boue, l'ouverture des portes latérales en passant le pied en-dessous, Apple CarPlay ou Android Auto, etc. On apprécie aussi grandement l'ergonomie générale à bord de ce Vivaro avec une bonne sellerie et un volant à la préhension parfaite. Ce Vivaro 2019 modernise nettement la camionnette d'Opel.