Essai Peugeot Partner 1.2 essence 110
Le renouvellement du Peugeot Partner s'accompagne de pléthore d'équipements pour faciliter le quotidien et de diverses motorisations. On connait le diesel, on va ici s'attarder sur le 1.2 essence PureTech 110, un carburant plébiscité pour les VU TPMR.
Le Peugeot Partner se renouvelle en même temps que le Citroën Berlingo et l'Opel Combo, s'ils partagent beaucoup de choses, ils affichent quelques différences notamment à l'intérieur sur cet utilitaire de la marque au lion.
Pourquoi le Peugeot Partner moteur essence ?
Le moteur essence peut avoir l'avantage de la législation dans certaines zones ou lors de pics de pollution. Le moteur essence 1.2 litre de 110 chevaux accompagné par une boite manuelle à 6 rapports. Les derniers rapports de boîte sont un peu longs pour ce moteur essence 4 cylindres qui a l'avantage d'être plus discret que le diesel si vous passez de longues heures au volant. Pour cet essai, on roule à deux, conducteur et passager, avec une charge de 200 kg sanglée dans la cellule.
Cette nouvelle génération de moteur essence se montre assez coupleux même s'il l'est moins qu'un diesel de puissance égale. C'est le cas de tous les moteurs de puissance équivalente, mais essence ou diesel, celui-ci ne fait pas exception. Le PureTech permet de profiter de son couple sans trop monter dans les tours. C'est confortable à l'oreille mais surtout à la conduite. La disponibilité est là et les reprises satisfaisantes. Si vous faites pas mal d'heure au volant avec une charge moyenne, ce moteur essence est convaincant.
Intérieur soigné pour le Partner
Les trois VU du groupe Stellantis partagent beaucoup de choses, c'est vrai, mais le Combo, le Berlingo et le Partner ne partagent pas le même design notamment les faces avants qui sont distinctives pour chaque fourgonnette. Ce Partner se distingue aussi à l'intérieur. Les équipements sont les mêmes mais le poste de conduite et le tableau de bord propres au Peugeot Partner sont particulièrement distinctifs.
Toujours plus proche des VP, ce VU Peugeot va plus loin en intégrant le tableau de bord iCockpit et le volant de petit diamètre avec ses méplats en haut et en bas. Cela donne un côté sportif à la prise en mains et on regarde les indications de vitesse au-dessus du volant et non pas dans le cercle comme c'est le cas dans les deux autres. C'est un peu comme un affichage tête haute mais sans la technologie tête haute. C'est pratique parce que les informations affichées sont à la même hauteur que la tablette tactile pour la navigation, la connectivité, etc. L'ensemble est facilement lisible.
Moult équipements pour le Partner
Le Partner arrive avec pléthore d'innovations dans un VU. On peut aussi opter pour 2 versions spécifiques, la version Grip
pour les chantiers et Asphalt
pour les coursiers particulièrement adaptée avec le moteur PureTech. La version Grip est équipée d'un châssis surélevé de 30 mm, d'une protection sous le moteur en cas de frottement, de barres antiroulis, de pneus Mud and Snow (boue et neige) et du système de contrôle de motricité GripControl. Si vous roulez souvent dans la boue, c'est parfait. On regrette que la porte latérale coulissante soit en option sur la première finition car l'équipement proposé est très complet.
Les anneaux d'arrimage sont de série ainsi que le frein de parking électrique qui vous évitera de tirer le levier 200 fois dans la journée pour une tournée de livraisons. L'absence de levier laisse de la place pour le siège central de la banquette 2 places. En complément, l'électronique est un véritable arsenal avec toutes les aides électroniques courantes sur un VP pour la sécurité et le confort. Pour la sécurité de vos chauffeurs, on a les alertes de changement de voie involontaire, somnolence, excès de vitesse, le régulateur / limiteur de vitesse, etc. pour le confort on peut recharger son smartphone avec l'induction et profiter du système multimédia compatible Apple CarPlay et Android Auto.
De l'électronique dédié au VU
Pour un usage professionnel, on trouve le contrôle de stabilité de la remorque, la rétrovision et l'alerte de surcharge. La rétrovision est tout simplement un écran qui prend la place du rétroviseur central et retransmet l'image de la caméra arrière. On l'utilise comme un rétro central, c'est pratique. En complément, on voit l'image latérale quand on manoeuvre dans des endroits serrés pour éviter de rayer sa fourgonnette ou de bousculer des équipements. C'est vraiment bien et rapidement indispensable.
Un autre équipement très pratique est l'alerte de surcharge qui vient se loger contre une paroi du ce la cellule et nous indique avec des petites lumières si on est proche de la surcharge, bien au-dessus ou si tout va bien. Si vous transportez régulièrement des charges lourdes, ceci peut éviter des soucis lors d'un contrôle de police ou d'un accident. La bonne idée est d'avoir installé l'alerte de surcharge directement dans la cellule pour l'avoir sous les yeux lorsqu'on charge sa camionnette. C'est simple à utiliser et utile qu'un indicateur au tableau de bord.
Bilan essai Peugeot Partner 1.2 essence 110
A la conduite, ce Peugeot Partner 1.2 essence 110 est agréable avec un couple suffisant pour de la livraison. Si vous roulez souvent avec de grosses charges, à puissance égale, le diesel sera sans doute plus pertinent parce qu'il a plus de couple. Le point fort est aussi l'intérieur avec le iCockpit et le petit volant mais c'est une affaire de goût. En dehors de l'absence de porte coulissante au premier niveau de finition, l'équipement est très complet. Le frein à main électrique est pratique, tout comme l'indicateur de surcharge bien placé mais en option. Selon votre zone de travail, cette motorisation essence est à voir. Le Partner est disponible en 2 longueurs L1 ou L2 mais une seule hauteur. On peut aussi opter pour une version Grip pour ceux qui roulent souvent dans la boue des chantiers et Asphalt pour les spécialistes de la messagerie. Le volume va jusqu'à 4,4 m3 et la charge utile à 1 tonne. L'espace de chargement peut accueillir 2 palettes y compris pour le Partner en L1.