Essai Mercedes eSprinter électrique : 5 points à retenir
Mercedes eSprinter, c'est le fourgon Sprinter électrique que propose la marque. Rien ne change ou presque sur ce VU, car le choix des dimensions n'est pas le même ni des motorisations évidemment sans oublier l'équipement. 5 points à retenir de son essai.
Avec cet utilitaire électrique, la marque allemande équipe déjà de nombreux professionnels et même si le Mercedes Sustaineer (contraction de Sustainability Pioneer pour Pionnier de la durabilité en anglais) a été dévoilé pour préfigurer ce que ce eSprinter pourrait être dans un futur plus ou moins proche, on parle de 2022 pour certaines choses, pour l'heure c'est bien ce VU électrique en essai qui sillonne nos contrées de ce côté du Rhin.
Sprinter électrique en une seule dimension
Si ce eSprinter est dans la dimension la plus répandue, il n'en reste pas moins qu'il n'y a qu'une carrosserie au catalogue du Sprinter électrique. C'est un L2H2 d'un volume de 11 m3 de 6,088 m de long et 2,687 m de haut avec un empattement de 3,924 mètres de long. Le PTAC est de 3,5 tonnes mais on peut ajouter un attelage pour transporter plus et forcément moins loin avec la charge de la batterie. Comme les batteries sont sous le plancher, le volume de chargement est identique à celui de son homologue diesel.
3 modes de conduite pour un essai
Avec les 116cv du moteur électrique on peut comparer sur cet essai notre eSprinter avec un Sprinter diesel de 120cv avec une boîte automatique, sauf qu'à la conduite on se rend compte que ce n'est pas du tout pareil. Certes au volant en dehors du silence de fonctionnement, ça ressemble mais une fois en route le moteur électrique ne réagit pas toujours pareil selon le mode de conduite qu'on va sélectionner. Il y en a 3 qu'on peut changer même en roulant. Le mode E comme équilibre est le meilleur compromis entre le confort et l'économie d'énergie. Deux autres modes répondent à ces besoins, mais le E est le plus transparent et le plus ressemblant à ce qu'on connaît.
Récupérer l'énergie au freinage
Comme on va choisir son mode de conduite, on part toujours sur le E, on va choisir le mode de récupération d'énergie au freinage. Je ne peux pas vous dire si on va gagner 5, 10 ou 30 km d'autonomie en sélectionnant le mode qui récupère le plus, par contre ça va changer la conduite parce que le Sprinter électrique ralentit très nettement lorsqu'on lève le pied selon le mode choisi à tel point qu'on ne se servait que rarement du frein sur cet essai lorsqu'on suivait le trafic. C'est étonnant, mais agréable une fois qu'on a pris le coup. Il y a 4 modes de récupération d'énergie. Ça fait pas mal, mais si tout ça ne vous intéresse pas plus que ça, vous pouvez tout laisser en mode par défaut qui est un excellent compromis.
Pas de MBUX dans le eSprinter
C'est le service minimal qui est assuré dans notre eSprinter qui n'a pas le droit à l'interface MBUX avec ou sans navigation. La belle interface MBUX qu'on a vue dans le Sustaineer attendra donc l'arrivée de la génération suivante. Aujourd'hui au volant, on a de la musique mais pas d'écran tactile de connexion Apple CarPlay ou Android Auto, ni même de navigation. Mercedes destine son fourgon électrique à de la distribution de proximité avec le confort minimal.
100 kilomètres d'autonomie en cycle mixte
La cible de ce VU électrique, c'est les tournées en ville où Mercedes Benz considère que 100 km vont suffire. En cycle mixte, le eSprinter va consommer 29.4 kWh/100 km selon les chiffres officiels. Ensuite, on le recharge sur une wall box type 2 de 32A pendant 6 heures ou on profite d'une borne de recharge rapide triphasée. L'autonomie comme les dimensions et les équipements répondent donc à un usage très spécifique. On peut avoir plus d'autonomie en choisissant d'avoir 4 packs de batteries sous le plancher plutôt que 3 mais on perd 154 kg de charge utile.
Pour en savoir plus, retrouvez notre essai du Mercedes eSprinter électrique dans notre rubrique essais.