Essai Citroen e Jumpy hydrogène 5 points à retenir

Notre VUL hydrogène, est avant tout un VU électrique mais avec du H2 comme source d'énergie. Que faut-il retenir de sa conduite, de la charge, du volume utile de cet utilitaire électrique, etc. 5 points à retenir de l'essai Citroen e Jumpy hydrogen.

Le principal écueil de l'électrique à ce jour n'est pas tant l'autonomie que le temps de charge. Faire son plein en 5 minutes est ce que propose un véhicule hydrogène à la condition d'avoir une station ce qui peu courant en 2022. Tout ceci devrait se mettre en place, concentrons-nous sur notre essai du Citroen e Jumpy hydrogène avec 5 points à retenir.

Les bonbonnes sous le châssis du Jumpy H2

Les bonbonnes du Jumpy Hydrogène sont placées sous le châssis. Elles viennent en lieu et place des batteries du e Jumpy ce qui ne change en rien la capacité de ce VU ni même l'accessibilité puisqu'on peut avoir deux portes latérales sans souci. En revanche, il n'est pas possible d'avoir de décaissement comme avec son équivalent 100% électrique. La garde au sol est préservée mais la hauteur du seuil de chargement et donc de ce véhicule utilitaire sont légèrement surélevées avec des modifications sur les amortisseurs. On gagne 40 mm pour garantir une garde au sol identique.

Peu de rangements à bord

Ce n'est pas une particularité due à l'hydrogène mais il est vrai que ça manque de rangement à bord notamment sur le planche de bord de notre Jumpy. Il y a de la place pour mettre des petites choses tout de même, surtout dans cette configuration 2 places puisqu'en l'absence de banquette, on a de la place entre les deux sièges. C'est là aussi qu'on trouve le bouton de frein de parking électrique.

Prise pour recharger la batterie

Pourquoi avoir une prise sur un véhicule hydrogène ? Tout simplement parce qu'une batterie supplémentaire est située sous les sièges. Cette batterie est celle qu'on trouve sur les véhicules hybrides de la marque Stellantis. Cette batterie lithium-ion de 10,5 kWh permet 50 km d'autonomie, de quoi rejoindre une station H2 sur le papier. On peut donc la recharger en branchant son Jumpy comme on le ferait avec n'importe quel véhicule électrique. C'est un complément, si la batterie est vide, rien ne vous empêche de faire les 350 km que proposent les bonbonnes d'hydrogène. Avec les bonbonnes H2 et la batterie lithium-ion chargées au maximum, on peut atteindre 400 kilomètres d'autonomie.

Un VE à la conduite

Ce qui ne change pas avec le fait que la source d'énergie soit l'hydrogène, c'est que la motorisation est électrique comme sur son homologue 100% électrique. C'est le même moteur techniquement. On retrouve à la conduite les différents modes de conduite avec plus ou moins de répondant. Le mode intermédiaire est très bien pour une conduite fluide dans le traffic. Le bouton B permet de ralentir fortement lorsqu'on lève le pied de l'accélérateur et évite donc de trop solliciter le frein. C'est très agréable même s'il faut prendre le coup en venant d'un fourgon diesel.

Volume de chargement identique

Avec les bonbonnes sous la carrosserie, on peut profiter du même volume de chargement que sur le diesel ou sur le 100% électrique. Le seul changement est que le remplacement des batteries sous le plancher par des bonbonnes augmente le seuil de chargement de 40 mm. Il y a toutefois une limitation puisque seules les deux plus grandes longueurs sont disponibles, le plus court n'est pas au catalogue avec cette transformation H2 puisqu'il s'agit bien d'une transformation artisanal. Dans les deux cas la charge utile du Jumpy hydrogène est de 1000 kg. Il peut être atteler à une remorque de 2 tonnes.

Pour tout savoir, retrouvez notre essai du Citroen e Jumpy hydrogène dans notre rubrique essais.

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