Essai Maxus eDeliver 3, 5 points à retenir

Une nouvelle marque de véhicules utilitaires débarque en France, ce n'est pas tous les jours. On est parti faire un petit essai du Maxus eDeliver 3, le premier modèle qui se place entre une fourgonnette et une camionnette. 5 points à retenir de cet essai.

Ce véhicule utilitaire électrique est le premier des trois volumes dont disposera la marque avant le 7 qui viendra en 2024 et le 9 qui est déjà là lui aussi. Cet essai du Maxus eDeliver 3 est l'occasion de mettre un premier pied dans l'univers du VU selon ce nouvel arrivant sur le marché français.

Un puissant moteur et une grosse autonomie

Pour ce véhicule utilitaire qui offre le volume d'une fourgonnette en L2 environ, le moteur électrique délivre une puissance de 118 kW soit 160 ch et un couple de 225 Nm. Ce sont des valeurs élevées qui, comme on l'a constaté lors de ce rapide essai, permet d'avoir un VU très dynamique même sans doute trop pour l'usage prévu. On peut aussi rouler en mode économique pour favoriser l'autonomie. Avec ce eDeliver 3, Maxus annonce une autonomie en cycle WLTP de 371 km au maximum avec la batterie de 50 kWh. Pour des livraisons en milieu urbain, cela devrait être amplement suffisant.

Peu de rangements à bord

La planche de bord et la console centrale disposent de peu de rangements et aucun ne ferme. On pourra tout de même laisser quelques petites affaires mais il sera difficile de laisser un cahier par exemple sauf en le posant sur la planche de bord. Comme elle est peu marquée, il se promènera sans doute dans les virages. En revanche, on trouve un emplacement pour poser son smartphone avec des prises pour pouvoir le recharger.

Instrumentation minimale mais Apple CarPlay et Android Auto

Le tableau de bord est minimaliste et utilise un écran LCD pour afficher certaines informations à côté d'un cadran à aiguille. Deux barres de LED sur la droite indiquent le niveau de la batterie et la consommation instantanée. Alors en complément, le eDeliver 3 dispose d'un écran sur la console centrale qui donne accès à l'audio, la téléphonie et les paramètres de ce VU. Pour avoir la navigation et ses applications préférées sur cet écran, il suffit d'utiliser Appel CarPlay ou Android Auto. Le smartphone a un emplacement juste en-dessous pour pouvoir être posé et rechargé. Tout ceci est simple, rationnel et suffisant finalement.

Frein à main manuelle et absence de mode P

Un rapide test de ce Maxus eDeliver 3 fait apparaitre l'absence de frein à main électrique, une chose dont on a pris l'habitude surtout pour de la messagerie, mais surtout d'un mode P à la transmission automatique. Le P n'existe pas. Pour marquer un arrêt, il faut donc passer au N (neutre) et tirer le frein à main qui est sous l'accoudoir central. Si le reste de ce véhicule électrique répond à un choix pragmatique, il est vrai que ces manipulations à chaque arrêt n'est pas des plus pratiques.

Un espace de chargement protégé de 4,8 m3

Ce volume de 4,8 m³ correspond en gros à celui d'une fourgonnette en longueur L2. C'est donc un volume assez grand pour la plus petite taille d'utilitaires que propose Maxus. Le plancher a un revêtement qui le protège et dispose d'anneaux d'arrimage. Les parois sont elles aussi protégées de série. En fait, tout est de série dans le eDeliver 3 sauf la peinture métallisée. Bien sûr, il sera toujours possible de prévoir un aménagement, mais dès sa réception on peut s'en servir sans exposer la carrosserie.

Pour en savoir plus, retrouvez notre essai du Maxus eDeliver 3 dans notre rubrique essais.

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