Essai Citroen Berlingo Van 1.5 diesel 130

La fourgonnette de la marque aux chevrons profite de la plateforme partagée du groupe Stellantis, de nombreuses aides électroniques ainsi qu'un travail important sur l'ergonomie. Essai Citroen Berlingo Van 1.5 diesel 130 chevaux en boîte automatique.

Il n'est pas courant de choisir une fourgonnette avec une boîte automatique, mais c'est le cas pour cet essai de ce Berlingo avec sa boîte BA8 à 8 rapports qui s'est montré convaincant face au choix d'une boîte méca.

La boîte automatique convaincante à l'essai

Outre sa motorisation associée ici avec une boîte automatique, notre Citroën Berlingo est équipé de la plate-forme EMP2 pour toute la partie avant de ce VU. Ce n'est pas la cas de l'arrière du véhicule qui pour recevoir un lourd chargement repose sur une évolution de la précédente plateforme. La base principale de notre Berlingo Van est un véhicule particulier, un ludospace, le Berlingo tout court. On se sent au volant davantage dans une berline que dans un rude VU avec un amortissement réussi pour faire de la route, ainsi qu'un roulis et une insonorisation qui sont maitrisés, tant pour les bruits mécaniques que pour les bruits de la cellule de chargement.

Pour notre essai, on embarque une charge de 200 kg. Avec son moteur diesel de 130 chevaux, ce Berlingo se montre agréable et disponible. Le moteur ne manque pas de ressources et se révèle parfaitement secondé par la boîte de vitesses automatique à 8 rapports. Cette boîte est connue sur le VP mais moins sur les VU qui sont majoritairement avec une boîte manuelle. Ce binôme fonctionne bien et se montre très convaincant en ville pour éviter de sans cesse jouer du levier de vitesses. On apprécie aussi les changements de rapports avec cette boîte auto. Les palettes au volant permettent de descendre facilement un rapport pour avoir plus de reprise ou au contraire plus de ralentissement en descente, c'est plus pratique que ce qu'on trouve souvent sur les leviers.

Des équipements nombreux pour le Berlingo

Cette génération de Berlingo apporte avec elle de nombreux équipements qui viennent de l'univers du véhicule particulier. Comme nous sommes en présence d'un Berlingo Van, Citroën propose des équipements spécifiques pour travailler au quotidien avec le pack Worker particulièrement adapté aux accès sur des chantiers. Le châssis est rehaussé de 30 mm, une plaque de protection est installée sous le moteur pour protéger carters et durites d'un choc avec quelque chose au sol, de barres anti-roulis pratiques quand on roule chargé et du contrôle de motricité GripControl accompagné de pneus boue et neige.

Le Berlingo de notre essai n'est pas équipé du pack Worker. On peut regretter que la porte latérale ne soit pas de série sur le premier niveau de finition, mais on trouve tout de même 6 boucles d'arrimage, et on a la possibilité d'avoir une trappe sous le siège passager pour charger des objets longs (tuyaux, barre de ferraille, etc.). Citroën propose aussi un girafon que le nôtre n'a pas comme vous le voyez sur nos photos. Il n'y a pas de frein à main, il est remplacé par un frein de parking électrique. Ceci présente 2 avantages : le premier est qu'il libère de la place entre les 2 sièges ou offre une banquette 2 places plus large, le second c'est qu'il évite de sans cesse tirer le levier quand on fait de la livraison ce qui limite les risques de tendinites au fil des mois.

Les aides électroniques dédiées au VU

Le Citroën Berlingo met la barre haut en termes d'aides électroniques puisque même si on est au volant d'un VU sur ce test, on trouve toutes les aides électroniques courantes d'un VP. Pour la sécurité on trouve l'alerte de changement de voie, l'alerte somnolence, le régulateur et limiteur de vitesse et l'avertissement d'excès de vitesse avec la lecture des panneaux par une caméra. L'électronique est aussi là pour le confort pour recharger son smartphone par induction et un système multimédia sur un grand écran tactile qui permet la connectivité avec Apple CarPlay et Android Auto.

Ce qui nous concerne particulièrement, ce sont les aides spécifiques pour un véhicule utilitaire : la stabilité de l'attelage, la rétrovision dans une fourgonnette tôlée et l'alerte de surcharge. Le système de stabilité de la remorque est exactement le même que pour les VP, les deux autres sont spécifiques au VU. Comme son nom l'indique, la caméra de rétrovision permet de voir derrière le Berlingo exactement comme avec un rétroviseur central. Notre Berlingo étant tôlé, on regarde l'écran du rétroviseur central tout naturellement. Il peut aussi nous permettre de voir les côtés de notre véhicule lorsqu'on manoeuvre dans des endroits serrés. Enfin pour notre chargement, on peut consulter l'indicateur lumineux dans l'espace de chargement directement. Cet indicateur lumineux nous montre instantanément si la charge ne dépasse pas la charge utile autorisée sans devoir regarder le tableau de bord ou la console centrale. C'est sous notre nez et très pratique à utiliser.

Bilan essai Citroen Berlingo Van 1.5 diesel 130

Le Berlingo est proposé en une seule hauteur mais en deux longueurs M (L1) ou XL (L2). Il n'y a pas de version courte. Deux packs permettent à Citroën de proposer deux versions spécifiques, le Driver pour ceux qui font de la livraison ou de la messagerie, et le Worker qu'on a évoqué précédemment pour ceux qui vont sur des chantiers. Avec sa boîte automatique, le volume peut atteindre 4,4 m3 et la charge utile 1000 kg. Quelle que soit la longueur du Berlingo, on peut loger 2 euro palettes dedans. Ce VU est donc très polyvalent. Ceux qui font de nombreux arrêts apprécieront le frein de parking électrique qui soulagera le dos et l'épaule à la longue. On apprécie beaucoup certaines aides électroniques comme la caméra de rétrovision avec notre fourgonnette tôlée sans visibilité arrière. Dommage que la caméra soit sur la porte, on ne peut pas en profiter si on charge à quai. L'indicateur de surcharge est aussi très pratique pour ceux qui roulent souvent très chargés, on pense aux carreleurs, imprimeurs, etc.

On peut regretter que la porte latérale soit une option sur le premier niveau de finition. C'est dommage mais on a tout de même des anneaux d'arrimage de série dans l'espace de chargement. A la conduite, si on fait abstraction de la forme de la carrosserie, on se sent dans un Berlingo familiale. Ce point ravira ceux qui passent beaucoup de temps au volant d'autant que le Berlingo de cet essai avec sa boîte automatique apporte un supplément d'agrément très appréciable pour ceux d'entre vous qui travaillent en zone urbaine. La BA8 et la rétrovision apportent du confort et de la sérénité en ville.

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