Essai Opel Movano 2.3 biturbo 180 traction
Cet Opel Movano profite des évolutions du Master lancé en 2019 lui aussi. Cette génération reste sur la base du Master. On fait cet essai du Opel Movano sur la version longue en L3H2 avec la plus puissante des motorisations et une transmission traction.
Le Movano 2019 reste sur la base du Renault Master, on peut l'avoir dans différentes versions avec différentes transmissions comme la propulsion ou la traction pour cet essai de l'Opel Movano de 180 chevaux. La traction comme la propulsion ont des avantages et des inconvénients qui ne se limitent pas à la motricité. L'espace de chargement offre le même volume mais ce n'est pas totalement la même chose car sur ce traction, les roues ne sont pas vers le milieu de l'espace de chargement mais complètement à l'arrière. Le seuil de chargement est plus bas que sur la propulsion et c'est pour cette raison qu'il n'y a pas de marchepieds pour accéder à l'arrière du fourgon. Le porte-à-faux arrière est moins long mais l'empattement est plus important.
Un nouvel intérieur pour le Movano
Cet Opel Movano change peu à l'extérieur en dehors de la calandre avec le jonc chromé de part et d'autre du Blitz d'Opel et de feux diurnes à LED. Ce Movano 2019 garde les boucliers et les optiques verticales de la précédente génération contrairement au choix de Renault sur son Master. La grande révolution est à chercher à l'intérieur avec de nouveaux équipements et une ergonomie repensée. On trouve ainsi à bord tout un tas de choses pour nous faciliter le quotidien. Le conducteur a un support pour son smartphone qui est suffisamment grand et bine placé. L'écran tactile avec la connectivité, la navigation, etc. sont placés en hauteur pour être parfaitement lisible sans trop quitter la route des yeux.
On trouve la fameuse tablette qui se déploie du côté du passager d'une simple pression. C'est évidemment destiné au passager et loin du conducteur qui changera de place pour travailler s'il est seul à bord. Un ordinateur portable tient sans souci dessus. Cet un accessoire très pratiques s'il vous arrive souvent d'utiliser un ordinateur sur le terrain pour consigner des relevés par exemple. Le plateau n'est pas antidérapant mais en revanche on le lave facilement. Si on a besoin d'avoir un bloc-note ou des papiers à portée de main, on peut utiliser la tablette au dos de la banquette. L'ensemble semble robuste et fonctionnel.
180 chevaux pour ne jamais manquer
Le moteur 4 cylindres biturbo est le plus puissant qu'on puisse avoir dans cet Opel Movano. Il coiffe la gamme Opel dont le plus gros des ventes se fait sur le 165 chevaux. Ce moteur est associé à une boîte manuelle à 6 rapports. La sélection est agréable et la motorisation toujours disponible même parfois un peu trop sur cette traction. Vous aurez du mal à faire des démarrage en souplesse si vous avez le pied lourd. Gare à la marchandise. Mais cette puissance permet un certain confort avec un moteur qui n'est pas trop sollicité et une insonorisation correcte. Le fait d'être en traction augmente le rayon de braquage sur ce long fourgon en L3. L'empattement bien plus grand que sur un propulsion engendre des trajectoires différentes dans des endroits serrés mais dans des épingles ou des cassures en côte, on apprécie le porte-à-faux réduit.
Le châssis est inchangé par rapport à la précédente génération mais avec la toute nouvelle ergonomie du poste de conduite, on est proche de ce qu'on peut ressentir sur un gros SUV malgré l'imposant gabarit de ce fourgon L3H2 qui a vite fait de nous rappeler à l'ordre. Le fait que ce soit une traction joue aussi. Quoi qu'il en soit, l'agrément de conduite est réussi pour ce gros fourgon Opel qui offre une prise en mains facile même si on reste loin de l'univers du VP. C'est toujours un camion mais au fil des générations on le ressent de moins en moins à la conduite sans pour autant perdre ses atouts de véhicule utilitaire.
Bilan essai Opel Movano 2.3 biturbo 180 traction
Avec ses deux turbos, ce gros moteur répond toujours présent quelle que soit l'allure de conduite. L'ergonomie au volant et la transmission aux roues avant accentuent la facilité de prise en mains malgré l'important gabarit de cet utilitaire. En traction et avec un empattement très long, il faut prévoir ses trajectoires mais le porte-à-faux réduit est un atout dans les régions avec du relief. La conduite est différente d'un propulsion mais dans l'espace de chargement, les passages de roues ne sont pas aux mêmes endroits. Cela peut compter pour un aménagement. Le vrai changement se fait au niveau du poste de conduite modernisé. La prise en mains s'éloigne de l'univers des camions. On trouve de nombreux rangements dans l'habitacle même si c'est le passager qui y accède le plus facilement. Le bureau mobile avec la tablette au dos du siège central, comme dans beaucoup de VU, et la tablette escamotable devant le passager pour travailler sur un ordinateur sont bien pensées. Cet espace bureau est pratique si vous avez besoin d'un ordinateur sur le chantier pour noter des relevés par exemple. Dommage que cette mouture 2019 n'en profite pas pour changer un peu de style mais on a déjà un gain important sur les aspects pratiques à l'intérieur.
On aime bien
- Agrément de conduite amélioré
- Ergonomie générale réussie
- Moteur puissant toujours disponible
On aime moins
- Levier de frein à main à l’étroit
- Très long empattement
- Dessin qui évolue trop peu