Essai Mercedes Benz Sprinter 317, propulsion

C'est un grand fourgon en test aujourd'hui, l'essai du Mercedes Benz Sprinter 317 en propulsion avec le moteur OM 654 de 170 chevaux associé à une boîte de vitesse automatique 9G-TRONIC. On prend la route pour la découverte de ce fourgon Mercedes Benz.

On prend la route au volant ce de fourgon pour le moteur qu'il embarque et qu'on a connu sur Vito Mixto dans une version plus puissante, mais aussi pour son équipement technologique complet qu'on n'a malheureusement pas sur le eSprinter de notre précédent essai.

Moteur OM 654 de 170 chevaux

Ce bloc moteur diesel équipe de nombreux VU de la gamme Mercedes Benz dont le Sprinter 317 de notre essai. Ce moteur de 1950 cm³ délivre 170 ch (125 kW) et 380 Nm de couple. Il est associé à une boîte de vitesse automatique à 9 rapports, la 9G-TRONIC. Ce moteur 4 cylindres en aluminium intègre 2 EGR haute et basse pression pour le post traitement de la pollution. La transmission est une propulsion légère avec des roues simples à l'arrière, donc sans roues jumelées comme c'est parfois le cas sur ce type de grands fourgons.

Plus que la puissance, c'est son couple qui est intéressant pour conduire en souplesse même bien chargé pour ne pas malmener la marchandise. L'association avec la boîte à 9 rapports est très réussie d'autant que les palettes au volant sont faciles à utiliser pour tomber un rapport en descente par exemple. L'absence de levier central offre aussi plus de place au passager central et évite de devoir lâcher le volant juste pour forcer un rapport. C'est souple, toujours disponible même si notre chargement n'était pas très lourd. Globalement, ce moteur donne satisfaction pour passer de longues heures derrière le volant notamment parce qu'il reste assez discret et que Mercedes nous promet une consommation en baisse avec 9,3 litres aux 100 en cycle WLTP.

Equipement riche disponible en option

Si le MBUX n'est pas sur le eSprinter en attendant la nouvelle génération, ce n'est pas le cas de notre Sprinter 317 si on passe par la case options. Le MBUX avec son écran tactile de 10,25 pouces était facturé plus de 1300€ lors de notre essai. Au rayon aides électroniques, le régulateur avec la régulation de distance active DISTRONIC est disponible contre 888€. Sa commande est au volant à gauche avec le régulateur / limiteur de vitesse. C'est assez simple à utiliser et surtout accessible. Le MBUX est tout en haut de la console centrale, suffisamment détaché pour être accessible en tendant le bras mais pas trop et l'écran est assez grand pour une bonne lisibilité. On navigue de façon tactile dans les menus.

L'ensemble des menus nous donne accès à toutes les fonctionnalités du Pack Technologie Plus. Tout peu ainsi être activé ou non, voire paramétrer selon ses préférences. Ce qui est agréable c'est que des raccourcis pour les principales fonctions sont disponibles : aides aux stationnement, téléphonie, média et navigation avec la cartographie. Il suffit d'appuyer sur un bouton pour directement avoir l'affichage qui va bien sans chercher dans un menu ou être obligé de revenir à la page d'accueil. Par exemple pour le stationnement, on appuie sur le bouton pour les caméras et il ne nous reste plus qu'à choisir la caméra souhaitée. Au regard de la longueur de notre fourgon Sprinter, c'est très appréciable même si lors de notre essai, nous n'avons pas beaucoup manoeuvrés en ville.

Les rails d'arrimage sur les panneaux latéraux, le plancher bois et l'habillage intérieur sont aussi des options disponibles au catalogue Mercedes Benz pour ses VU. Pour notre Sprinter, comptez environ 2000 euros HT pour l'ensemble de cet équipement.

Bilan essai Mercedes Benz Sprinter 317, propulsion

L'intérêt de ce test était la prise en mains de cette motorisation de 170 chevaux dans ce grand fourgon tôlé associé à la boîte automatique à 9 rapports, ainsi que tout l'électronique proposé avec notamment le système MBUX qu'on n'a pas dans le Sprinter électrique par exemple. La prise en mains est agréable avec un moteur disponible même si ce n'est pas le plus puissant et une boîte discrète. On apprécie les palettes au volant qui facilitent la vie notamment dans les régions montagneuses où on est souvent amené à forcer un rapport. L'électronique est complète et le plus appréciable, en dehors du régulateur de vitesse adaptatif pour sauver son permis, ce sont les aides au stationnement avec les différentes caméras qui s'utilisent très aisément. On regrette le manque de hauteur de l'écran tactile pour la navigation. C'est vraiment bien sur ce grand fourgon où la visibilité est toujours un problème pour manoeuvrer. Quelle que soit la longueur et l'encombrement de ce Sprinter, la conduite est facile et le confort au rendez-vous. Bien sûr il n'est proposé qu'en thermique pour le moment en attendant la nouvelle plateforme électrique qui devrait apporté tous les équipements qu'on a ici. Quoi qu'il en soit, sur cette génération de Sprinter, on dispose d'un très grand volume très facile à utiliser pour ses tâches quotidiennes.

# mots clés